
Isolé, abandonné, assassiné … le destin brisé de Pierre Bérégovoy
Pierre Bérégovoy, l’ancien Premier ministre de François Mitterrand, nous a quittés le 1er mai 1993 après s’être tiré une balle dans la tête avec l’arme de son garde du corps le long d’un canal tout près de Nevers. En tout cas, c’est ce que dit la version officielle ! Cela fait maintenant plus de dix ans que je m’intéresse au « destin brisé » de Pierre Bérégovoy. Je me rappelle de ma colère lorsqu’un ami avait dit de Bérégovoy qu’il « appartenait aux oubliettes de l’Histoire ». Peut-être que certains partageront cet avis. De mon côté, j’ai toujours à mon modeste niveau tenté de rendre justice au dernier Premier ministre socialiste de François Mitterrand jusqu’à d’ailleurs écrire à 23 ans, un roman fiction sur les ambitions présidentielles trop méconnues de l’ancien député-maire de Nevers. Oui, comme nous le verrons, lui l’ancien ajusteur, l’ancien ouvrier qui a été aussi cheminot et cadre chez GDF avait l’ambition de se présenter en cas de présidentielle anticipée et ainsi succéder à François…